Analogiquement, d’un point de vue humain, c’est la faculté de certaines personnes de sortir sans dommage ou de se remettre d’épreuves, même les plus graves, de violences, ou d’échecs importants. Mais, il y a une différence significative entre les résiliences physiques, matérielles et celles d’ordre psychologique : si un être humain s’en sort sans séquelle, il n’en ressort pas seulement indemne, il s’est enrichi également d’une nouvelle expérience.
Le renforcement de la résilience passe par une prise de conscience de nos réactions, par le partage avec d’autres qui pourront nous aider à décrypter nos schémas de pensées ou via une thérapie plus approfondie dans les cas difficiles.
À de divers degrés, chacun d’entre nous en possède la force. Mais elle est fluctuante et versatile selon les moments et les circonstances. Il est possible de faire preuve de beaucoup de résilience dans une situation tandis que dans une autre, peu.
Des facteurs tant personnels que relationnels, situationnels ou spirituels permettront de résister plus ou moins bien et de rebondir.