Tout être humain a deux moteurs en lui.
Le premier c’est l’ego. C’est notre système de défense construit à l’ombre de nos peurs. Il est très actif, puissant, souvent agité, nerveux, impétueux. C’est un masque, un casque, une armure, une arme aussi.
Le second c’est le soi. Je l’appelle le « Je suis », mon être profond, authentique et vulnérable, sans barbelés, ni murailles, ni canons. Sans défenses. Totalement authentique et unique, unique au monde, unique dans toute l’histoire de l’humanité. Une merveille, un trésor.
Ces deux moteurs sont aussi puissants qu’ils sont différents. Souvent, inconsciemment, dès nos plus jeunes années, l’ego prend la barre. Ce capitaine mène notre navire et traverse bien des tempêtes, mais tout au long du chemin, nous ressentons régulièrement un manque, une pauvreté, du vide. Le réflex instinctif est de s’en remettre encore davantage à ce capitaine intrépide qui nous défend si bien. Un jour cependant, le manque est tel qu’il est urgent de s’arrêter pour prendre conscience que je ne suis pas cet ego, qu’il n’est qu’une caricature, une grimace, une copie, que je suis tellement plus que mon masque.
C’est le moment de dé-couvrir (enlever le masque) ce « Je suis », cet être unique. C’est le moment de lui laisser prendre la barre: en avant toute vers la plénitude qui émerge de cette source sacrée au plus profond de chacune et chacun d’entre nous. L’humanité est belle lorsque chacun est pleinement lui-même.
Bon vent et surtout choisissez bien votre moteur.